Joueurs
Les joueurs à suivre !
Viktor AXELSEN (Danemark)
Né à Odense en 1994, le Danois Viktor Axelsen détonne dès son plus jeune âge, remportant les championnats du monde junior 2010 en simple. Une performance, encore à ce jour, unique pour un badiste non asiatique. Quatre ans plus tard, il glane sa première médaille mondiale chez les seniors, avec le bronze, avant de finalement monter sur la plus haute marche du podium en 2017, puis 2022. Champion d’Europe en 2016, 2018 et 2022, le longiligne scandinave s’est également illustré sur la plus prestigieuse des compétitions : les Jeux olympiques. Médaillé de bronze en 2016 face à la légende chinoise Lin Dan, Viktor Axelsen est depuis invaincu, remportant d’une main de maître les éditions de Tokyo en 2021 puis de Paris en 2024 … dans la salle qui accueillera les championnats du monde en août 2025.
AN Se Young (Corée)
Née en 2002, la pépite coréenne An Se Young se dévoile aux yeux du grand public à seulement 17 ans, en remportant les Yonex Internationaux de France de Badminton 2019 face à Carolina Marin. Un titre majeur qui lui permet d’intégrer le cercle des dix meilleures joueuses mondiales quelques semaines plus tard. L’étoile montante confirme ensuite tous les espoirs placés en elle, remportant tout d’abord le bronze aux championnats du monde 2022, avant un millésime 2023 exceptionnel. Huit titres sur le circuit BWF World Tour, médaillée d’or aux Jeux d’Asie mais également championne du monde, la native de Gwangju domine la discipline et s’empare du premier rang mondial. An Se Young assume ensuite son statut de favorite lors des Jeux olympiques de Paris 2024, se parant d’or dans la Ville Lumière.
LIANG Wei Keng/WANG Chang (Chine)
Nés au début des années 2000, Liang Wei Keng et Wang Chang débutent leur association sur la scène internationale en 2022. Finaliste en Indonésie (Super 500) puis titrée au Japan Open (Super 750), la paire chinoise s’installe dans le TOP 25 mondial en seulement six mois. Des débuts encourageants confirmés par un exercice 2023 remarquable. Demi-finalistes pour leur première participation aux championnats du monde, Liang/Wang remportent le premier Super 1000 de leur carrière deux semaines plus tard à domicile, devant leur public. Numéros uns mondiaux et fraîchement auréolés d'un titre de champions d'Asie, les colosses chinois se présentent aux Jeux olympiques de Paris 2024 dans la peau de favoris. Ils se contentent finalement de l'argent, battus par les champions en titre Lee/Wang.
LIU Sheng Shu/TAN Ning (Chine)
A respectivement 18 et 19 ans, Liu Sheng Shu et Tan Ning s’associent sur le circuit international en novembre 2022. Leur première sortie internationale commune est couronnée de succès, présageant d’un futur radieux pour la jeune paire. L’exercice 2023 est flamboyant pour Liu/Tan, auréolées de cinq titres du circuit BWF World Tour, et notamment les Yonex IFB, exceptionnellement disputés à Rennes. Membre du TOP 10 mondial en tout juste un an, la paire chinoise confirme en grimpant au troisième rang de ce classement durant le mois de février 2024, tout juste auréolée de leur première victoire d’une étape Super 1000. Seulement battues par leurs compatriotes Chen/Jia en finale, Liu Sheng Shu et Tan Ning achèvent les Jeux olympiques de Paris 2024 avec la médaille d’argent autour du cou.
ZHENG Si Wei/HUANG Ya Qiong (Chine)
Promise à un bel avenir, l'association de Zheng Si Wei et Huang Ya Qiong en 2017 fait rapidement des étincelles sur le circuit international, remportant leurs trois premières compétitions disputées. Leurs titres mondiaux acquis en 2018 et 2019 installent la paire chinoise sur le toit du monde. Médaillé d'argent lors des Jeux olympiques de Tokyo en 2021, dans une compétition où l'or leur tendait les bras, le duo chinois réalise ensuite en 2022 une année pleine, ponctuée de dix titres sur le circuit World Tour et d'un nouveau titre de champions du monde. Une domination (presque) sans partage qui propulse la paire sur la plus haute marche des Jeux olympiques de Paris 2024, au terme d'une compétition parfaitement maîtrisée, inscrivant la seule ligne qui manquait à leur palmarès.